Journal intime - On the Radio

Radio Divas et Chrooners ! J'aime bien !... Ca me donne plein d'images d'un monde tout en sucre où il fait toujours beau et où l'on ne parle que d'amour. Au gré des voix, je plonge dans des océans de bonheur, avec deci-delà quelques larmes salvatrices, quelques messages à ne pas oublier sur ce qu'il se passe dehors. Mais si peu que ce n'est même pas la peine d'en parler.
Là, un chanteur country, que de souvenirs, veut qu'elle revienne, il en a marre de la pleurer, où est-elle partie ?, reviens, dis-moi que je suis le seul au monde pour toi, dis-moi que tu m'aimes encore et que tu ne me laisseras plus jamais tomber, dis-moi qu'on est bien tous les deux, dis-moi qu'on va réussir ensemble là où tant et tant d'autres ont échoués...
Bien country, je te l'accorde, ils ne savent parler à peu près que de ça. Ou alors des paysages grandioses de la Californie, des déserts de l'Arizona et des longues chevauchées dans des plaines arides, de la chaleur du feu de camp sur lequel chauffe un café aussi clair que de l'eau de source, de leurs rires et des nuits agitées du troupeau, de l'air pur plein leur nez. C'est tout ce qu'ils ont comme sources d'inspiration. Pas bésef... Mais si vastes.
On vient de passer à Barbra Streisand ! Ha !... Barbra... Que dire que l'on n'ait déjà dit ? Pas que je sois un fan mais il faut avouer qu'il n'y a jamais une seule fausse note et, bien sûr, aucun désaccord avec l'harmonie. La voix est bien placée, la respiration discrète, le timbre clair et l'ouverture impressionnante. Combien d'harpèges ? Deux ? Trois ? Oui, facile. Memories... De mes jours dans le sable. Quand pareil à des grains ils s'envolent et créent ma plage... Yes. Ca le fait.
Dis ?... Je m'aperçois d'une chose : sont pas toujours marrants les divas et les chrooners... Si. A croire que le mélo-drâme est mieux toléré par les auditeurs. Et si je me trouvais une station plus gaie ?