Journal intime - Woaw !
Ben me voilà European Editor pour le magazine Carrie Leigh Nude, l'un des plus beaux, non, le plus beau, le plus artistique, le mieux imprimé de tout le monde entier, voire de l'univers mais j'ai pas encore assez de retour pour l'affirmer. D'ailleurs, je suis European Editor et pas Universal Editor.
Qu'est-ce que ça veut dire au juste ? D'abord que je dois écrire 8 pages sur l'influence de la France dans le domaine de la photo de nu artistique, avec des interviews des plus grands, en partant de Joséphine Baker (c'qui va pas être évident à six pieds sous terre), la première à avoir su imposer le genre aux States sans finir brûlée sur un bûcher ou noyée près de Salem (si, si, faut avoir vécu là-bas pour savoir à quoi elle a échappé en remuant son joli petit cul orné de bananes sur les planches des plus grands cabarets américains). ... Rien que d'y penser, j'suis déjà fatigué.
Parce qu'il ne s'agit plus d'avoir l'écriture facile, non, ce serait trop facile (j'l'ai déjà dit non ?), non, s'agit pas de parler de soi, on s'en fout de mes états d'âme ou des mes sujets de prédilections, non, car faut que je sache précisément comment tout a commencé, par qui, remonter aux calendres grecques, françaises en l'occurrence puisque c'est le thème de l'article. Faut que je trouve quel est le premier français qui a transformé le nu photographique en oeuvre d'art, et passé le virus à toute la planète. ... Et surtout aux prudes américains (quels faux-culs !). C'est ce qu'on appelle se documenter. Ben c'est plus facile à dire qu'à faire. Surtout que c'est "l'Article" du mois de mars prochain, avec un vrai grand A... Comme si j'avais pas assez de pression... Bon, j'vais me concentrer sur Joséphine. D'ailleurs j'ai bien connu l'un de ses fils à New York... Comme quoi, il n'y a jamais de hasard.
Et si c'était tout...
Pour clôre l'article et éviter le roman-fleuve, j'vais simplement dire comme l'autre imbécile dans sa pub débile : décidément, il y a vraiment du nouveau dans ma vie...