Le sens de la vie

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        " Nous ne sommes certainement pas venus chercher des âmes pour leur faire du mal mais pour les élever vers la lumière. Nous ne pouvons les trouver quand les choses leur paraissent impossibles et qu'il faut encore remettre sur le travail ce qui ne fut pas réalisé. Il est donc un travail préparatoire essentiel que chacun doit mener en lui pour recevoir l'esprit dans des conditions qui lui permettront d'en saisir le message d'amour et d'agir ensuite dans sa vie de manière à toujours être en paix avec ce qu'il entreprend dans un temps d'une amplitude qu'il ne pouvait saisir auparavant. Souvent nous nous désolons du peu d'importance que font les hommes aujourd'hui de ce qui est plus grand qu'eux, en oubliant qu'ils ne sont que de petites créatures bien fragiles. Nous voyons aussi l'homme, handicapé par ses propres limites, ne jamais aller vers ce qu'il est et qui est production de vivant en plusieurs dimensions. Mais avant d'aller plus loin dans cette découverte, voyons ce qui arrive quand on ne peut chercher, faute de se donner les moyens de le faire.   
        Au premier instant de la quête, la curiosité et la soif de vite apprendre font persister le cherchant. Cette apparence de solidité dans la quête n'est que de façade car il ne cherche pas pour l'oeuvre mais pour lui. Sa patience est donc plus simple à réaliser parce qu'elle est une patience égoïste. En ces instants, nous ne sommes pas encore en face du fils de Dieu mais en face d'un humain ne sachant pas la valeur de la force qui vit en lui. Nous le regardons se débattre dans quelques recettes magiques dont les hommes ont le secret mais qui ne sont aucunement la véritable force. Après avoir appris beaucoup de choses inutiles et aux résultats bien décevants, le cherchant revient à son point de départ et doit bien s'avouer à lui-même qu'il s'est bercé d'illusions et qu'en l'état il ne sait rien de bien fondamentalement différent de ce qu'il savait avant de commencer sa recherche. Tout au plus, est-il un peu plus sage, tout au plus a-t-il compris quelques notions basiques de philosophie et quelques recettes de plantes pour se donner une connaissance dite ésotérique qui lui donne parfois l'impression d'être devenu plus puissant parmi les hommes alors qu'il n'est, en fait, rien de plus qu'avant sa quête. Cette injustice apparente n'en est pas une et l'humain le sait car sa conscience ne manquera pas de lui montrer le chemin de ses erreurs et de son orgueil doublé d'une certaine innocence ; ceci pour les plus sincères d'entre eux car nous ne intéresserons pas à ceux qui, dès le départ, ne cherchaient rien de vrai mais du temporel qui n'est pas la véritable nature des choses.
        Nous retrouvons alors celui qui a parcouru tous les chemins de la facilité, toutes les lectures écrites par d'autres âmes en peine, toutes les vanités du paraître qu'il vient enfin de déposer pour se retrouver encore une fois nu devant Dieu. Notre Seigneur pardonne, notre Dieu oublie pour ne pas se désespérer. Et l'homme, lui, est à genoux, ne comprenant pas le sens de cette vie qui lui devient, par moments, insupportable. Il supplie un Dieu qu'il accuse parfois de ne pas l'entendre, il se voûte sous le poids des difficultés à être. Contrairement à ce qu'il croit, le fils de Dieu est en train de naître en celui qui est enfin débarrassé des vanités de ce monde. La question est de savoir ce qu'il va désormais découvrir après avoir autant patienté. D'abord le vide. Un vide immense qui lui semble un gouffre terrible. Un choix se présente : Sauter et affronter un destin totalement inconnu ou rester là et peut-être vivre les années qui restent encore en ce plan avec un sentiment qui sera souffrance d'un état inachevé. Parfois l'homme regrettera de s'être posé la question mais il ne le devra pas car il est enfin lui-même.
        Que voulez-vous faire maintenant ? Que décidez-vous ?
        Là est le chemin du sens de la vie qu'il va vous falloir arpenter ; suivre un sillon dont le but n'est pas de terminer le travail mais de le continuer ; ou ne rien faire et renoncer. Le sens de la vie s'inscrit donc dans la poursuite d'une route individuelle et collective. Pour nous, l'immobilisme n'est pas l'homme ; c'est aller contre sa nature. Nous ne laisserons certainement pas l'homme se priver de sa liberté mais nous laisserons simplement notre opinion que sauront recevoir ceux qui vivent en l'espoir. L'esprit est vivant, nous en sommes porteurs."

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