Je creuse

Publié le par chris StJames

La maladie vient bien de moi : tout est psychosomatique. Alors pourquoi ai-je développé une SEP ? Selon Henri Laborit, parce que j’étais en inhibition de l’action. Mais pour quelles raisons ?… Je l'ignore encore. Mon corps et mon esprit sont désunis. J'ai du louper un passage, créer un court-circuit, et je somatise… Dur à avaler : ça vient de moi. Je suis le seul responsable, le mot fautif me traverse l'esprit. Je me fais du mal pour quelque chose de bien enfoui, et il paraît que c'est très profond l'inconscient. Et je me reproche le mal que je me fais, je m'auto-culpabilise, je suis la victime et son bourreau, le juge et son condamné, je suis dans le cercle vicieux…

Mais, passé cette douloureuse prise de conscience qu'est ma propre responsabilité dans tout ce que je vis, quels sont les traumatismes que j'ignore et qui causent ces troubles en mon corps ? Pourquoi ai-je préféré le déconnecter ? Et pourquoi ces organes, ou ces fonctions ? Presque toutes… Que me dit ma maladie sur moi-même ? Qu'ai-je du mal à me dire ? Pourquoi je ne me comprends pas ? Mais dans quelle langue je me parle ?…


Par Richard Sünder, L'homme psychosomatique : " L'état de notre corps est l'exact reflet de l'état de notre âme. Que nous nous levions par une tiède journée d'été, le soleil rayonant dans un ciel bleu, et notre état psychologique entre en résonance, notre humeur est au beau fixe. Physiquement, nous nous sentons au mieux. Le soleil suffit à modifier notre humeur qui, elle-même, modifie l'état de notre corps. L'état de notre corps est l'exact reflet de notre état d'âme. Si nous nous levons, dans une pièce froide, par une sombre journée de décembre, d'épais nuages obscurcissant le paysage, et notre état psychologique s'assombrit. Physiquement, nous ne nous sentons pas bien. L'absence de soleil et l'obscurité suffisent à modifier notre humeur, qui modifie, elle-même, l'état de notre corps. A l'évidence, l'état de notre corps est l'exact reflet de l'état de notre âme. Pourquoi, diable, cette évidence, sensible à tous, et qui démontre que tout, en nous, est psychosomatique, est-elle totalement ignorée de la médecine conventionnelle ? C'est pourtant alors l'évidence que, si l'état de notre corps est l'exact reflet de notre état d'âme, les maladits qui nous affectent ne sont rien d'autre que le reflet - la somatisation - des conflits intenses qui nous stressent et nous assombrissent l'âme. Pour la simple raison que, le stress pouvant tuer, s'il perdure, le cerveau le somatise dans le corps, sous forme d'un maladit qui n'est finalement qu'un programme de survie. Le maladit nous empêche de mourir ! Béni soit-il ! Georg Groddeck et Ryke Geerd Hamer n'ont rien fait d'autre, pour le premier, qu'énoncer, pour le second, vérifier scientifiquement une simple évidence que tout le monde expérimente chaque jour : L'état de notre corps est l'exact reflet de notre état d'âme. Pour la simple raison que, faits non seulement d'un corps mais encore d'un esprit, nous sommes un tout psychosomatique. Seule une médecine décérébrée, pratiquée par des écervelés, peut nier la psychosomatique, c'est-à-dire l'évidence. "


Extraits de Thèses sur l'Art médical, sur http://lisaaguirre.free.fr : Médecin généraliste spécialisé dans les soins aux toxicomanes, Jean Carpentier a écrit de nombreux ouvrages et articles, tous concernant la médecine, ainsi qu’une autobiographie ou plutôt des souvenirs d’enfance :

36 - Parfois, l’avenir paraît si obscur à la personne malade qu’elle ne peut entrevoir d’autre thérapeutique que sa situation : la maladie aide alors au maintien d’une identité, au risque de la vie. Il n’a pas d’autre objectif que d’être " porté malade " (21). Dans un premier temps, le médecin a le pouvoir d’autoriser une personne à être malade.

48 - La maladie fonctionne d’abord comme un traitement inadapté (1, 4, 19), puis comme une question portant sur des points aussi essentiels que l’ensemble de la personnalité et la quête du bonheur. La maladie est une parole silencieuse c’est en cela que le processus médical contient une dimension psychothérapique qui peut souvent faire l’économie du verbe."

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