(chris in the city) Journal intime
Je viens de la rebaptiser "Journal itime". Je viens juste de m'apercevoir, suite à des commentaires que j'ai effacé non sans dire ce que je pensais de cette foutue confusion entre l'écrivain et le bonhomme, qu'il pouvait effectivement y en avoir une entre le travail d'écriture, le vrai, celui d'un écrivain, qui raconte une histoire, pas la sienne, même s'il y est, enfin qui fait une oeuvre, et le bonhomme que je suis. Entre chris StJames et Christian donc.
Alors j'ai rebaptisé la catégorie "chris in the city" qui me plaisait en référence au ton décalé de la fameuse série, que j'aime à prendre le plus souvent possible, comme un espèce de recul, de vue de haut, comme si accoudé d'un béverdère je racontais mon monde, j'ai décidé de l'appeler désormais mon "Journal intime". Et je le mettrai en gros en haut ! Ainsi tout le monde comprendra qui parle, et moi le premier.
Car il n'est pas facile de manier deux bonhommes dans un seul corps. On pourrait en rire de ce que j'écris, mais tel est le cas.
Depuis que j'ai mis au monde chris StJames, imaginant sans effort les affres de l'accouchement, il y a comme une sorte de bordel à l'intérieur où j'aimerais pas habiter. Le problème c'est que je suis en plein dedans... Je m'explique.
Chris StJames, petit c normalement mais là il commence la phrase, est l'écrivain. Il est né le 6 décembre 2006. Et me demande pas pourquoi. Il a été baptisé, elles ne le savaient pas, par la mère et la marraine de Christian. ... En fait Christian appelait sa mère pour lui demander quel était le prénom qui allait le mieux avec StJames, chris ou Peter (Peter est le prénom du personnage principal de mon premier roman encore et toujours inachevé - et m'est avis qu'il va le rester). Elle choisit Chris, un bon compromis, deuxième fois qu'elle me baptisait de la même première syllabe ô combien riche de sens, et peu de temps après la marraine appelait comme ça par hasard, mais pour confirmer le tout. Voilà pour sa naissance. Il était beau, tout plein de mots, prêt à bouffer la planète maintenant qu'il était là ! Il est écrivain.
Ecrivain plutôt anglais, aussi romantique en tout cas. Chris StJames c'est plein de noblesse saxonne, et ça sonne comme un roman tamisé un soir d'été. Je le vois en trench-coat, aujourd'hui, en artiste bohème, avant (ce qui ne m'étonnerait pas). Car il a un côté aventurier, du genre à prendre un bateau marchand pour faire le tour du monde pour découvrir, découvrir, encore et toujours car il aime ça la découverte. Un découvreur anglais, poète, évidemment, qui écrit à la poupe d'un bateau à voile, me semble la meilleure image qu'il me donne (et pas que j'ai de lui). ... Bref. Et il y a Christian. En fait le plus réel des deux. Et tout au moins le plus vieux des deux. Car si on regarde bien, avec la gestation, horrible, chris StJames n'a que 7 ans, et pas tout à fait. Tandis que Christian en a bientôt... Pfuuu !
D'un côté un écrivain (acharné) romantique, de l'autre un bonhomme qui commence à s'user jusqu'à la corde... Un qui veut tout bouffer, tout voir, tout faire, un gamin en fait, et un autre qui veut rester là, posé, à tapoter sur son clavier des mots qui servent à quelque chose, espérant un jour remplir sa gamelle avec. Les deux en fait vont dans le même sens. Mais comme je te le disais plus haut, bon sang, quel bordel à vivre !
...
Donc, ça s'appelle maintenant Journal intime. Et pis c'est tout.
Alors j'ai rebaptisé la catégorie "chris in the city" qui me plaisait en référence au ton décalé de la fameuse série, que j'aime à prendre le plus souvent possible, comme un espèce de recul, de vue de haut, comme si accoudé d'un béverdère je racontais mon monde, j'ai décidé de l'appeler désormais mon "Journal intime". Et je le mettrai en gros en haut ! Ainsi tout le monde comprendra qui parle, et moi le premier.
Car il n'est pas facile de manier deux bonhommes dans un seul corps. On pourrait en rire de ce que j'écris, mais tel est le cas.
Depuis que j'ai mis au monde chris StJames, imaginant sans effort les affres de l'accouchement, il y a comme une sorte de bordel à l'intérieur où j'aimerais pas habiter. Le problème c'est que je suis en plein dedans... Je m'explique.
Chris StJames, petit c normalement mais là il commence la phrase, est l'écrivain. Il est né le 6 décembre 2006. Et me demande pas pourquoi. Il a été baptisé, elles ne le savaient pas, par la mère et la marraine de Christian. ... En fait Christian appelait sa mère pour lui demander quel était le prénom qui allait le mieux avec StJames, chris ou Peter (Peter est le prénom du personnage principal de mon premier roman encore et toujours inachevé - et m'est avis qu'il va le rester). Elle choisit Chris, un bon compromis, deuxième fois qu'elle me baptisait de la même première syllabe ô combien riche de sens, et peu de temps après la marraine appelait comme ça par hasard, mais pour confirmer le tout. Voilà pour sa naissance. Il était beau, tout plein de mots, prêt à bouffer la planète maintenant qu'il était là ! Il est écrivain.
Ecrivain plutôt anglais, aussi romantique en tout cas. Chris StJames c'est plein de noblesse saxonne, et ça sonne comme un roman tamisé un soir d'été. Je le vois en trench-coat, aujourd'hui, en artiste bohème, avant (ce qui ne m'étonnerait pas). Car il a un côté aventurier, du genre à prendre un bateau marchand pour faire le tour du monde pour découvrir, découvrir, encore et toujours car il aime ça la découverte. Un découvreur anglais, poète, évidemment, qui écrit à la poupe d'un bateau à voile, me semble la meilleure image qu'il me donne (et pas que j'ai de lui). ... Bref. Et il y a Christian. En fait le plus réel des deux. Et tout au moins le plus vieux des deux. Car si on regarde bien, avec la gestation, horrible, chris StJames n'a que 7 ans, et pas tout à fait. Tandis que Christian en a bientôt... Pfuuu !
D'un côté un écrivain (acharné) romantique, de l'autre un bonhomme qui commence à s'user jusqu'à la corde... Un qui veut tout bouffer, tout voir, tout faire, un gamin en fait, et un autre qui veut rester là, posé, à tapoter sur son clavier des mots qui servent à quelque chose, espérant un jour remplir sa gamelle avec. Les deux en fait vont dans le même sens. Mais comme je te le disais plus haut, bon sang, quel bordel à vivre !
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Donc, ça s'appelle maintenant Journal intime. Et pis c'est tout.